REPORTAGE | Une ressource locale pour chauffer ses bâtiments : l’exemple de la ville de Saint-Gingolph et le lac Léman
Découvrez comment la ville de Saint-Gingolph a réussi à réduire son empreinte carbone en utilisant sa ressource locale pour se chauffer. Cet article explore l’initiative durable et comment d’autres villes peuvent s’en inspirer pour réduire leurs émissions de CO2 et maîtriser leurs coûts énergétiques. En bonus, retrouvez le reportage de France 2 sur ce projet.
Activer la transition énergétique des petites villes grâce à leurs ressources locales
Dans un contexte de prise de conscience écologique et de crise énergétique, de plus en plus de villes cherchent à réduire leur empreinte et se dirigent vers des solutions plus durables pour :
- Réduire leurs émissions de gaz à effet de serre,
- Maîtriser des coûts liés à l’énergie.
La ville de Saint-Gingolph en Haute Savoie est un excellent exemple de cette tendance, elle utilise une ressource locale pour chauffer une partie de la ville : l’eau du lac Léman.
Dans cet article, nous allons explorer comment la petite ville de Saint-Gingolph (900 habitants) a réussi à mettre en place cette initiative, et comment d’autres villes peuvent s’inspirer de leur exemple pour réduire leur empreinte carbone.
Exclusif : à la fin de l’article, vous pourrez visionner le reportage de France 2 « Un geste pour la Terre : se chauffer avec l’eau d’un lac », qui retrace l’ensemble du projet.
Cas client : Le Lac Léman, un atout touristique qui se transforme en richesse énergétique
Cet automne, les habitants de la petite ville de Saint-Gingolph ont pu bénéficier d’une ressource locale pour chauffer leurs bâtiments : le Lac Léman.
Il est important de préciser que chaque ville, en fonction de la composition de son territoire, a ses propres ressources locales, que ce soit le soleil, le vent ou l’eau : il est important de les identifier pour en tirer parti.
Pour la ville de Saint-Gingolph, MANERGY à travers sa filiale SF2E-CIE et le bureau d’étude SGI GROUPE, spécialiste en ouvrages lacustres, ont réalisé une étude de faisabilité qui a permis d’évaluer le potentiel global du projet. De cette étude est née une mission de maîtrise d’œuvre qui a permis la mise en place de l’installation du système de chauffage.
Son principe de fonctionnement ? Des pompes à chaleur récupèrent la chaleur de l’eau du lac, puis la distribuent dans les bâtiments publics de la ville.
Cette initiative innovante a permis de réduire les émissions de CO2 de 30%, ce qui marque une avancée significative dans la transition énergétique de cette petite ville de 900 habitants. De plus, grâce à cette source d’énergie propre, locale et illimitée, les factures d’énergie des usagers sont restées stables et compétitives face à la hausse des tarifs.
Par ailleurs pour la mise en place de ce projet, la ville de Saint-Gingolph a reçu un soutien financier de l’État et de la Région qui a permis de financer à 65% les travaux nécessaires à la mise en place du système de chauffage.
Un projet qui prouve encore une fois que la transition énergétique peut être bénéfique à la fois pour l’environnement et pour les finances locales. Ce projet a notamment suscité l’intérêt de villes voisines qui s’intéressent désormais à cette ressource.
Et pour les autres villes ?
L’exemple de Saint-Gingolph montre qu’une petite ville peut aussi devenir un acteur important de la transition énergétique. Grâce à une identification des ressources locales, un soutien financier adéquat et une initiative locale forte, chaque petite ville peut s’impliquer à son échelle dans un projet de transition.
REPORTAGE FRANCE 2
Visionnez le reportage de France 2 « Un geste pour la Terre : se chauffer avec l’eau d’un lac », et entrez en immersion dans le projet de Saint-Gingolph.
Dans ce reportage, vous pourrez découvrir le témoignage de Géraldine PFLIEGER, Maire de Saint-Gingolph, et Gérald CRAQUELIN, Adjoint au Maire de Saint-Gingolph, ainsi que le retour d’expérience d’usagers qui ont pu bénéficier de ce nouveau système depuis l’automne.
Un reportage réalisé par M. LARGUET, A. FISCHER, C. BAUME et V. CASTEL.
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